Glaces froides
Je suis toujours en train de m’intégrer. La dernière phase de cette intégration était : manger des glaces alors qu’il fait aussi froid dehors que dans la glace.
Je suis toujours en train de m’intégrer. La dernière phase de cette intégration était : manger des glaces alors qu’il fait aussi froid dehors que dans la glace.
A Berlin, l’hiver a quand même des côtés sympas, l’emmitouflage, les rues silencieuses, les bonshommes de neige, le ski de fond à Tempelhof, le ski alpin au Viktoriapark ou au Teufelsberg, le patin à glace sur le Müggelsee, et les jus d’orange.
Cette photo, pour faire taire ceux qui ont mis en doute la véracité de mes propos (je vais manger une omelette aux champignons). Je suis vraiment un héros des temps modernes.
– Ce soir, je prends des risques, je vais me faire cuire un oeuf !
– Non !
– Si, la dioxine, je m’en fou !
– T’es vraiment un héros des temps modernes !
L’hiver dernier, une boisson chaude a fait une percée, le thé à la menthe et au gingembre, une infusion de gingembre râpé et de menthe fraîche servi à un prix un peu élevé, justifié par la fraîcheur des produit et leur préparation. L’une des questions que je me pose lors de déplacement en métro est, « Est-ce que le thé Menthe Gingembre sera à la mode cette année? »
En ce moment, au Kaiser’s de la Bergmannstraße on trouve des Camemberts d’isigny au lait cru à 1,50€ ! Ils sont à point et n’attendent que vous, ou moi, pour les manger. Pour info, ce genre de camembert coûte plus de 11$ aux USA. Avec le Dollar qui monte, ça vaudrait presque le coup de monter un business.
Ne dites jamais « Fontaine je ne boirais pas de ton eau » . Ni « Betterave rouge, je ne boirais pas de ton jus ». Même si vous êtes persuadé de ce que vous dites.
Monsieur Wowereit, si j’étais vous, j’arrêterais de financer la campagne « Sei Berlin », qui veut rien dire, et avec les dizaines de milliers d’Euros économisés, j’importerai des Porcs ibériques que j’introduirai dans les parcs berlinois.
La bombe atomique a détraqué le temps dans les années soixante. Et comme si cela ne suffisait pas, de nos jours, le réchauffement climatique nous menace. Mais ça, la fraise allemande, elle s’en fou. La fraise allemande, elle s’éclate.
Raz le Mütze de ce temps plat et blanc. Le sol est blanc. Le ciel est blanc. Et entre les deux, c’est blanc aussi. Je descendais une des collines de l’Hasenheide quand j’ai dérapé dans la neige. Après avoir glissé sur quelques mètres, je me suis relevé et après un moment, je me suis rendu compte que tout le monde faisait le poirier.
L’intégration passe aussi par la nourriture, alors j’ai fait des régimes de Berliners, de Currywursts et de choux. Comme la ville est culturellement très riche, j’ai aussi fait des cures de döners mais là, j’ai plus de mal, enfin je veux dire mon estomac a plus de mal.
À Berlin, quand l’hiver fut venu, la Boîte à caries a deux options, l’occlusion ou la migration. La Boîte à caries jaune, dite Hélix, se recroqueville à l’intérieur de sa carapace et se protège des frimas grâce à un opercule gris qu’elle génère en mâchant l’emballage des bonbons qu’elle contient.
Voici un document exclusif. Attention certaines images peuvent choquer un public sensible ou non averti, ou les deux. Le carrot cake, comme vous ne l’avez jamais vu.
Hier à Schoenfeld, après que j’ai récupéré mes bagages, une jeune fille aux couleurs de la Deutsche Bahn s’est précipitée vers moi et m’a remis 2 petits sachets. Dans chacun il y avait un Berliner et une pub pour les divers billets du S Bahn.
Rewind. Mon grand père avait rentré son bleu de travail dans ses bottes en caoutchouc vert. Le béret vissé sur la tête, il me guidait à travers la bruyère. En arrière plan le Puy de Sancy sur fond de ciel bleu et la silhouette noire de la tour de la mine de Messeix. C’est justement la mine qui m’inquiétait, car je savais qu’elle était sous nos pieds et que parfois le sol s’effondrait. Après un moment de marche, on quittait les genets et les bruyères, on sautait par dessus un ruisseau, nous avions atteint notre objectif, le champ aux pissenlits.
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