Le scandale des Gummibärchen
Je dévore compulsivement les Gummibärchen – les petits ours Haribo en gélatine de vache folle. Je n’ai jamais pu identifier à quoi ils sont parfumés,
Je dévore compulsivement les Gummibärchen – les petits ours Haribo en gélatine de vache folle. Je n’ai jamais pu identifier à quoi ils sont parfumés,
L’an dernier, on faisait du patin à glace sur le Landwehrkanal en s’attendant à voir les ours débarquer de Russie, on faisait de la luge dans Kreuzberg, on balançait des boules de neige sur les bus, tout le monde riait, même les chauffeurs de bus. Les couples couraient au ralenti, la main dans la main, suivi par un gros chien recouvert d’une couche de poils blancs. Le ciel était d’un bleu tellement pur qu’on voyait le mont Saint-Michel à travers la porte de Brandebourg. C’était le bon temps quoi.
Ce matin on est en l’an 2007. Même pas mal à la tête. Les rues sont vides, à part quelques enfants qui recherchent des fusées qui n’auraient pas explosé. Ils ont de quoi faire, par endroits, le sol est rouge, les trottoirs sont couverts de papiers de pétards et de feux d’artifice.
Podcast vidéo : Un peu avant minuit, on est sorti une flûte de champagne à la main et on a marché jusqu’au carrefour de Sudstern dans Kreuzberg. Le spectacle était incroyable, un tonnerre permanent résonnait dans Berlin, où que l’on regarde le ciel s’embrasait, des milliers de feux d’artifice ont explosé non stop jusqu’à 3h du matin. En fait, ils avaient commencé le 30, mais pas avec une telle intensité, c’était surtout des gros pétards jetés dans la rue par les enfants.
On est passé porte de Brandebourg vers 19 heure. Méga service de sécurité (fouille des sacs) grosse scène, grosse sono, gros dance floor, pleins de vin chaud, de pétards (moins qu’à Kreuzberg), on se demande parfois si c’est le nouvel an ou la fête à Nokia.
Ce matin ma boîte aux lettres débordait de pubs pour des feux d’artifice. J’avais complètement oublié, mais c’est bientôt le Nouvel An et un Nouvel An berlinois sans feu d’artifice, ou poubelles en feu, n’est pas un Nouvel An.
C’est une petite demi-boule de pain d’épice, avec une fine pellicule de sucre glace. Quand on mord dedans on est instantanément transporté à Noël. Ça
En remontant Schönhauser Allee, mes narines frémissent en reconnaissant les parfums de la cannelle, des clous de girofle, de l’écorce d’orange et du vin chaud. Je résiste un peu au frémissement nasale, mais sans plus, et me retrouve dans la cour intérieur de la Kulturbrauerei de Prenzlauer Berg. C’est le Marché de Noël.
Dès que le printemps pointe son nez, un animal en métal à quatre pâtes pointe, non pas son nez, mais ses charbons ardents sur le moindre morceau d’herbe ou de gazon de la ville, je veux parler du Barbecue.
1 300 000 personnes se sont pressées sur le défilé de l’édition 2006 du Karneval der Kulturen pendant laquelle chacune des communautés de Berlin met en scène sa culture, dance, nourriture ou boissons, lors d’un grand défilé qui traverse Kreuzberg.
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