« Elle est belle ma luge, elle est belle. La belle luge en bois d’arbre, allez allez, il n’y en aura pas pour tout le monde! »
L’an dernier, on faisait du patin à glace sur le Landwehrkanal en s’attendant à voir les ours débarquer de Russie, on faisait de la luge dans Kreuzberg, on balançait des boules de neige sur les bus, tout le monde riait, même les chauffeurs de bus. Les couples couraient au ralenti, la main dans la main, suivi par un gros chien recouvert d’une couche de poils blancs. Le ciel était d’un bleu tellement pur qu’on voyait le mont Saint-Michel à travers la porte de Brandebourg. C’était le bon temps quoi.
Enfin le bon temps, ne faut pas exagérer non plus, les premiers flocons étaient tombés en novembre. La neige était restée jusqu’au mois de mars. Il faisait moins 15. Les trottoirs s’étaient transformés en congélateur à crottes de chien. En plus, je n’aime pas le patin à glace. Alors, faudrait peut-être bien voir à voir.
Si le responsable des achats de luge chez Karstadt fini l’hiver avec des moignons ce n’est pas parce qu’il se sera gelé les doigts, mais à force de les mordre.
Pour la suite, j’ai deux informations très contradictoires :
L’une vient de Bild, cet excellent journal qui distille de l’amour à travers l’Allemagne. Sa couverture d’il y a quelques jours disait quelque chose du genre :
« Les scientifiques sont catégoriques : Il n’y aura plus de neige à Berlin »
L’autre information vient d’une voisine qui s’y connaît en météo:
« En février, ça va cailler » (In februar man caillen)
Je pense qu’on peut en tirer un dicton.
Tous à vos luges!
2 Responses
Mon homme dit comme ta voisine !
Bon, ça fait deux personnes qui disent la même chose, au niveau statistique je pense que cela commence avoir de la valeur :-)))