Aujoud’hui, 23 mai, on célèbre deux événements importants : la Saint Didier et les 60 ans de la Bundesrepublik deutschland. À cette occasion le Martin Gropius Bau a mis en place une exposition assez incontournable, pour peu que votre intérêt pour Berlin ne se limite pas à vous faire prendre en photo devant la porte de Brandebourg.
Passez nous voir dimanche, on fumera des truites au moins jusqu’à l’heure de Tatort.
Je suis rarement debout très tôt le dimanche matin et encore rarement, très tôt sur Heinrichplatz le dimanche matin. Et c’est ballot, parce que c’est en dérogeant à cette règle dominicale que j’ai découvert ces graffs signés MTO ( décidément ), qui ornent les volets de deux magasins de cette place. Le travail est tellement fin qu’on dirait de l’aérographe.
Comme on dit dans les documentaires animaliers, la nature reprend ses droits. C’est exactement ce qu’elle fait avec les graffs de Blu dans Cuvrystraße. C’est beau. Ces lianes, cette verdure, ces feuilles qui partent à l’assaut du mur ravissent les grands et les petits. Comme on dit le dimanche après-midi dans les commentaires en voix off du compte rendu du festival international du cirque de Monte-Carlo.
Sly, de Sly and the familly stone, un superbe graff, dessiné par MTO dans la Cuvrystraße.
Dans Transformer, Lou Reed chantait, « What a perfect day », mais l’underground velouteux tintait ce titre d’une telle mélancolie et finissait avec une pointe de menace, qu’on ne le croyait pas trop. Quand je vous dis qu’à Berlin, aujourd’hui était un jour parfait, vous pouvez me croire.
Des asperges de Beelitz, de la super bonne huile d’olive de Nyons, du Parmigiano reggiano que je grattugiate sur les asperges cuites et une flute de Sekt.
Il y a un an j’évoquais quelques rumeurs sur Berlin. Aujourd’hui je regarde ce qui était une rumeur et ce qui n’en n’était pas et j’en ajoute deux.
Très beau graff, vu sur la berge de la Spree en face de Yaam. J’aurai bien lu Overkill, mais je n’aurais jamais pensé à Aldi. Ni à Ed l’épicier, et pourtant…
À Berlin, quand l’hiver fut venu, la Boîte à caries a deux options, l’occlusion ou la migration. La Boîte à caries jaune, dite Hélix, se recroqueville à l’intérieur de sa carapace et se protège des frimas grâce à un opercule gris qu’elle génère en mâchant l’emballage des bonbons qu’elle contient.
Merci Berlin pour cette magnifique journée. Difficile de faire un hiver plus hivernal. Le ciel bleu carte postale, la température sous le zéro, la chute de gros flocons ce matin, le blanc manteau neigeux de l’office du tourisme de Val-d’Isère, les traces de luges dans les parcs, jusqu’aux patineurs sur le bassin gelé de la Michaelkirchplatz.
Acide acétylsalicylique, amidon de maïs, dioxyde de titanium, gomme de xanthane, hydroxypropylméthy-cellulose, sorbate de potassium, triacétine. Bonne année 2009
C’est un petit marché de Noël. Moins cher que celui de Gendarmenmarkt :-), plus petit que celui de l’AlexanderPlatz, Gemütlich. Ici pas de Bob l’éponge bileux à gagner dans des loteries, pas de haut-parleurs vomissant du Abba. On est dans Kreuzberg.
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