Cream
Cream, par Cream. Tape art.
Il y a deux ans, MTO a réalisé un super travail sur le rideau de fer d’un magasin de l’Heinrichplatz, Isaac Hayes et à côté Jack Nicholson halluciné. Le diptyque est rapidement devenu une des attractions de Kreuzberg. Malheureusement, quelqu’un l’a défoncé avec deux gros tags. Alors, MTO s’est remis à l’ouvrage. Just était là aussi.
Bonne ambiance sur l’Admiral Brücke, le plus beau pont de Kreuzberg et peut-être du monde.
Le visage avait disparu, à sa place la grille d’une cour. Inclinant la tête sur la gauche je comprenais le phénomène optique, on avait collé sur chaque barre de la grille, un morceau de photo, que l’on ne voyait correctement d’un seul endroit. Je remerciais ma vision latérale et me demandais ne serait-ce pas signé Mantalgassi ?
Vendredi dernier à Téhéran, l’Ayatollah Kazem Sedighi affirme pendant sa prière que « L’augmentation des relations sexuelles illicites est la cause de l’accroissement des tremblements de terre », « Les catastrophes naturelles sont le résultat de notre propre comportement, beaucoup de femmes mal habillées » (ne respectant pas la tenue islamique, ndlr) « corrompent les jeunes, et l’augmentation des relations sexuelles illicites fait accroître le nombre des tremblements de terre ». AFP
J’expose à Blumberg (Kreuzberg). Une vingtaine de photos prisent à Berlin, ces quatre dernières années. Lors d’une quête que je continue: la recherche de l’âme de la ville, l’essence de Berlin.
Dimanche prochain je vous dis le truc que j’ai envie de vous dire depuis un moment. D’un côté, certains lecteurs savent déjà ce que je vais raconter, mais je leur ai demandé de ne pas en parler sur le blog, car, je fais une expérience, d’un autre côté, je me dis qu’en faisant ce genre d’annonce je créé une attente et que si ça se trouve vous serez déçus par l’annonce et je serai fort marri. Comme le bain homonyme, qui servirai a cuire le soufflé, utilisé lorsqu’il retombe pour décrire le sentiment du lecteur déçu. Ce n’est pas non plus un compte à rebours « ATTENTION ! PLUS QUE 7 JOURS ». En attendant, voici une photo de requin de Kreuzberg, ivre de bière, il cuve sa cuite sur une table.
Dans une semaine c’est le printemps, dans deux semaines on passe à l’heure d’été. Il neige.
Kreuzberg, ce matin vers neuf heures. Un ciel bleu comme l’été. Un soleil qui transforme les rares passants en lézards. Aux feux, ils se tournent vers lui en fermant les yeux pour accumuler de la chaleur. Sur Marheinekeplatz, on doit être trois, deux lézards, un coursier et moi même, et un chat qui cherche un banc assez chaud pour faire le lézard. Dans Markthalle, au contraire, il n’y a pas un chat. Quatre types mangent une soupe de pois sans dire un mot. Alimentari e vini est aussi tranquille, j’y commande un espresso. Le meilleur de toute ma vie. J’adore comme Berlin est lent le matin. Ou doit-on dire lente?
Ça va vous faire une belle jambe, en tout cas, moi, ça m’a fait une belle jambe. C’est la première fois que je courais depuis décembre 2009. Au début, ce n’est pas passionnant, mais là la fin ça dépote.
En ce moment, au Kaiser’s de la Bergmannstraße on trouve des Camemberts d’isigny au lait cru à 1,50€ ! Ils sont à point et n’attendent que vous, ou moi, pour les manger. Pour info, ce genre de camembert coûte plus de 11$ aux USA. Avec le Dollar qui monte, ça vaudrait presque le coup de monter un business.
Je m’absente de Berlin, cinq minutes et quand je reviens la neige a commencé à fondre. On retrouve des bouteilles de Sekt du Nouvel An, les pétards du Nouvel An qu’on confond avec des crottes de chien, ah non, ça c’était une crotte de chien. On retrouve le vélo qu’on avait laissé comme ça par terre, sans mettre l’antivol, car « j’aurais jamais dû mélanger le Sekt et la Beck’s », le temps de dormir habillé sur le sofa du salon, la neige l’avait recouvert, c’est chouette, car il n’a pas été volé, mais il est bien pourri maintenant. Par endroits on a l’impression, de marcher dans les toilettes d’une salle de concert après un festival de Hard Rock bavarois, on ne sait plus où marcher. C’est crade, mais malgré tout j’adore Berlin et je suis bien content d’être de retour.
Les bras un peu écarté pour garder l’équilibre sur les trottoires glacés, on marche à la queue leu leu sur la petite partie du sol qui est recouverte d’un peu de gravier, c’est la marche de l’empereur. Mais voilà plusieurs semaines que ça dure et à force de regarder le sol pour éviter les plaques de verglas pernicieuses ou la fourbe neige glacée je ne vois plus grand chose de Berlin.
Comment un pauvre scooter, habitué aux températures transalpines, peut-il résister à l’hiver berlinois ?
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