Dans mon Hinterhof, des milliers de chatons duveteux recouvrent le sol. Il y a trois arbres, un, qui a déjà de petites feuilles, un qui laisse tomber les chatons et un autre encore nu. Je n’y connais rien en arbre. Dans les arbres des oiseaux chantent. Leur chant se mélange au son d’une radio qui passe doucement par une fenêtre entrouverte. De temps en temps, des gens traversent la cour passent en roue libre, ils viennent du troisième Hinterhof où se trouve le garage à vélo. Un gamin joue au foot cinq minutes et s’arrête en laissant son ballon. Une maman met son casque à un enfant assis sur son porte-bagage, il fredonne. Un type de DHL cherche une sonnette, il voit le ballon et tape dedans. Tout ça donne envie de faire une sieste. J’adore mon Hinterhof.