Terroriser les bambins
Si vous célébrez Halloween, plutôt que de maltraiter des potirons, qui ne font plus peur aux enfants, emmenez-les à l’aire de jeux de la Fontanepromenade
Si vous célébrez Halloween, plutôt que de maltraiter des potirons, qui ne font plus peur aux enfants, emmenez-les à l’aire de jeux de la Fontanepromenade
Entre la fin des années 80 et le début des années 90, Pierre Emmanuel Weck, se baladait dans Berlin, avec un Rolleiflex à la main. J’y étais aussi, mais on se s’est jamais croisé, car tandis qu’il vivait le jour, je jouais de la guitare la nuit sur les scènes du Metropol, du Quasimodo ou d’autres sombres clubs.
« Comic Invasion Berlin » à la galerie Urban Spree
Dans la librairie idéale, il y a un libraire. Pas un vendeur. Quelqu’un qui aime les livres et qui a lu ceux qu’il vend. Cette librairie elle est à Berlin, au milieu de l’Urbanstraße, au niveau de la Grimmstraße, elle s’appelle « Playing with Eels ».
Je viens de lire un bouquin qui m’a bien plu, Le goût de Berlin, une sélection de textes sur la plus belle ville du monde, classés chronologiquement.
C’était notre première lecture à trois voix et ma première lecture en allemand. Nous étions un peu nerveux en voyant que l’event Facebook restait désespérément inactif. Alors quelle surprise en voyant la salle se remplir (un record d’après la libraire). Dans le publique des visages connus et d’autres dont j’apprenais plus tard qu’ils étaient des lecteurs de ce blog.
« Lügenbeichte », c’est le titre du polar que Beate Dölling et moi-même venons de publier. On en lira des passages le samedi 8 décembre à 17:30 à la librairie « Playing with eels » à Kreuzberg. Le bouquin est un super cadeaux pour les fêtes de fin d’année. L’entrée est gratuite.
La lanterne d’Aristote est le dernier roman de Thierry Laget, et bien qu’il n’ait qu’un lointain rapport avec le contenu de ce blog, je vais quand même vous en parler ici. Et après l’avoir lu à votre tour, le roman pas mon billet, vous me remercierez.
Notre dernier roman : Lors d’un concert de musique classique à la Philharmonie de Berlin, Mathilde, guitariste classique, rencontre Leon, guitariste électrique. Ils décident de former un groupe et partent à la recherche d’un bassiste idéal et d’un batteur idéal pour un groupe idéal. Dans leur quête, qui va les emmener de Kreuzberg à Neukolln en passant par Wedding, ils vont se rendre compte que monter un groupe n’est pas facile. Les goûts, les couleurs… Pourtant, une amitié se développe et la musique en sera le ciment. L’histoire est bien mieux que ça, mais je voulais absolument placer la dernière phrase.
Notre dernier bouquin, Küssen kennen keine Grenzen, est sorti avec quelques jours d’avance, je viens de le voir chez Huggendubbel. Belle surprise. Amis fidèles lecteurs de ce blog, vous savez ce qu’il vous reste à faire, en acheter plusieurs exemplaires chacun, que vous parliez allemand ou pas, que vous soyez un garçon ou une fille, que vous ayez 16, 30 ou 68 ans et demi. Sinon, inutile de revenir ici.
22:00 Station de S-Bahn de Sundgauer Straße. J’ai envie de me mettre quelque chose sous la dent. Je me fraye un chemin entre des supporters bien Becsifiés et trouve un distributeur de sucreries. Là, entre les Kinder Bueno, Maltesers, Coke et autres gaufres cellophanées, s’affiche la couverture d’un livre jaune. Dessus, un petit bonhomme me tend les bras « Emportez-moi, ne me laissez pas ici. »
Il se trouva devant la porte de la prison de Tegel. Il était libre. Hier encore, en uniforme de détenu, il avait, avec les autres, buté des pommes de terre aux champs ; maintenant il portait un pardessus d’été beige. Eux, là-bas, butaient ; lui, il était libre. Laissant passer un tramway après l’autre, il resta adossé contre le mur rouge. Plusieurs fois, le gardien qui faisait les cent pas devant l’entrée de la prison lui avait indiqué le tramway à prendre ; il ne bougeait pas. Le moment terrible était arrivé » terrible, mon petit Franz, pourquoi terrible? « ; finies, les quatre années. Les noirs battants de la porte en fer qu’il avait, depuis un an, contemplé avec une aversion toujours croissante » aversion, pourquoi aversion ? » s’étaient fermés derrière lui. On l’avait expulsé. Les autres étaient restés à l’intérieur, occupés à menuiser, laquer, trier, coller, qui pour deux ans encore, qui pour cinq, alors que lui se tenait debout, devant le point d’arrêt du tramway.
L’hiver dernier, lors du 56e Festival international du film de Berlin (Berlinale), le réalisateur allemand Oskar Roehler, présentait « Elementarteilchen », un film basé sur le livre de Michel Houellebecq « Les particules élémentaires ».
Le 22 avril s’est tenu la 8éme Lange Buchnacht (longue nuit du livre) d’Oranienstrasse, dans Kreuzberg. De 15h à minuit, plus de 40 auteurs lisent en public dans des endroits aussi divers que des bars, des librairies, des imprimeries ou des épiceries. Ils arrivent d’un peu partout en Allemagne et tous les genres littéraires sont représentés.
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