Entre la fin des années 80 et le début des années 90, Pierre Emmanuel Weck, se baladait dans Berlin, avec un Rolleiflex à la main. J’y étais aussi, mais on se s’est jamais croisé, car tandis qu’il vivait le jour, je jouais de la guitare la nuit sur les scènes du Metropol, du Quasimodo ou d’autres sombres clubs.
Il y a quelques semaines, il était de retour à Berlin et cette fois on s’est croisé. Bien entendu, j’ai raté son expo, mais j’ai son bouquin.
Le titre est sobre: « Berlin », le format est carré, ça tombe bien puisque c’est aussi le format du Rolleiflex et les 77 photos sont en noir et blanc. Voilà pour l’aspect technique.
Il a su capturer le Berlin quotidien de cette période, en évitant le spectaculaire, avec une série de photos en douceur, les rues sont vides, les friches immenses, les ruines sombres et le mur présent. Le temps s’est arrêté, les gens semblent prendre le temps, on peut même se demander si tous cela a existé.
Un très bel ouvrage que vous pouvez vous procurer ici.
« BERLIN », Pierre-Emmanuel Weck, 77 photographies noir et blanc, texte français et allemand, 84 pages, Éditions Temporaires, mars 2013, 17 € – ISBN : 978 - 2-9544623 - 0-1

Le koji de Mimi Ferments
Avec ces enfilades de futs en bois clair, on se croirait presque dans des chais du Bordelais, pourtant cette grande pièce lumineuse, se trouve au coeur des Osram-Höfe, à Wedding chez Mimi Ferments. Dans ces futs pas de vin, mais