Vadim Makhorov et Vitaly Raskalov aiment prendre des photos de très haut. Ils étaient à Berlin pour une pub pour des chaussures. Regardez, c’est vraiment головокружительный.
Cette année, une partie des stands du Markthalle IX est au coeur de la Berlinale. Six food trucks qui offrent au cinéphile affamé de quoi le rassasier. Enfin en principe.
Thomas Kilppers a installé un gigantesque entonnoir coloré devant la Volksbühne. Ce MEGAfon permet à différent artistes d’adresser l’UE ou d’autres administrations internationales, d’improviser, de lire des textes ou de jouer de la musique.
Je continue de dire que Berlin est la ville des amoureux mais elle est de moins en moins celle de la révolte, tant elle s’embourgeoise.
Comme tout les ans, debout sur leurs échelles, les peintres en bâtiment font une haie d’honneur aux stars, pour les remercier de tout le travaille qu’elles leur procurent. En effet, on le sait peu, pour garder une toile bien blanche après les litres d’hémoglobine qui sont déversé dessus, , séances après séances, la javel est inefficace. Rien ne vaut alors un bon coup de pinceau. Une source de revenus conséquente pour les peintres debout sur leurs échelles.
La Friedrichstraße est embouteillée, à part les vélos et les piétons, rien ne bouge. Au milieu de cette gelée automobile, un Hummer Extended Limo blanc. Au volant, Dirk (c’est écrit sur le par-brise) a une érection rien que de savoir qu’en ville il consomme 40 litres aux 100km et qu’à l’arrêt c’est pareil.
La planète est pleine à craquer et on mange trop de viande. C’est pas bon pour nous ni pour la planète. Je ne suis pas végétarien, mais je mange peu de viande. Le nombre de hamburgers que j’ai mangé jusqu’ici doit se compter sur les doigts de mes mains et de mes pieds. Cependant…
Le mammouth perché dans un arbre et le bison font parti de l’installation Schadensorg de Tobias Sternberg pour la galerie temporaire MMX.
Petit billet pour signaler que la Classical Revolution, se fait le lundi et non plus le dimanche et que c’est toujours aussi bien (et bon)
Je suis retourné au Berliner Ensemble, voir Lulu et je me suis vraiment éclaté. J’y suis retourné, parce que la troupe m’avait emballée dans l’Opéra de quat’sou, parce que c’est Robert Wilson qui signe la mise en scène et parce que la musique est de Lou Reed.
Ouf je me sens mieux. Il n’y avais pas assez de galeries marchandes à Berlin. On avait vite fait le tour de l’immonde Alexa, de la galerie de la Postdamer Platz, de la Friederichstraße, du KDW, de l’Alexanderplatz ou de Ku’damm. Mais ça va changer.
La ville organise une exposition qui montre l’état de l’art créé à Berlin par 80 artistes y habitant.
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