Stephan Talneau signe « Lass uns fahren », le nouveau clip d’Antoine Villoutreix
Prenez deux artistes talentueux, au hasard un Antoine Villoutreix et un Stephan Talneau, donnez leur une guitare, une caméra, une chanson, un chien qui court,
Prenez deux artistes talentueux, au hasard un Antoine Villoutreix et un Stephan Talneau, donnez leur une guitare, une caméra, une chanson, un chien qui court,
La vie est pleine de surprises. Les rues de Berlin sont pleines de surprises
Qu’est ce que c’est que cet hiver? Pas de neige au sol, les hélicoptères toujours attachés aux arbres de mon Hinterhof. Et c’est la première fois que Neukölln ne raisonne pas de pétards une semaine avant le nouvel an. Là on est le 29, j’ai toujours rien entendu. Hé les mecs, on se réveille, on a encore un an avant la fin du monde !
Quand je ne suis pas à Berlin, la ville me manque très vite, L’U7, la vache du Heisenheide, la dame qui vend Tagesspiegel sur l’Admiralbrücke, les TV éclatées sur les trottoirs, la caissière bougonne d’Edeka, le feu qui passe à l’orange avant de repasser au vert, le bonhomme de JR qui part en lambeaux, mon vélo, le vent que je prends toujours de face quand je traverse Tempelhof, les racines des arbres qui soulèvent le goudron des pistes cyclables, le Spike Lee d’MTO à Görly. Mon Hinterhof.
Petite fête dans Heisenheide hier soir, une centaine, ou plus, de silhouettes se pressent autour du podium où le DJ officie, le son est carrément excellent, l’ambiance aussi, mais avec un « e » à la fin d’excellent.
Pour courir en ce moment il faut être un héros des temps modernes ou complètement givré. Ou les deux, car il fait entre -5 et -3. Pourtant, c’est d’un pas alerte et régulier, que je traverse le Volkspark Hasenheide frigorifié. Pourtant j’ai perdu un élément essentiel de la survie à Berlin, l’hiver, le Mutze. Dans ces conditions, on ralise, qu’effectivement, une grosse partie de la chaleur du corps s’évacue par la tête et le titre de héros des temps moderne est doublement justifié.
Vendredi dernier à Téhéran, l’Ayatollah Kazem Sedighi affirme pendant sa prière que « L’augmentation des relations sexuelles illicites est la cause de l’accroissement des tremblements de terre », « Les catastrophes naturelles sont le résultat de notre propre comportement, beaucoup de femmes mal habillées » (ne respectant pas la tenue islamique, ndlr) « corrompent les jeunes, et l’augmentation des relations sexuelles illicites fait accroître le nombre des tremblements de terre ». AFP
Ça va vous faire une belle jambe, en tout cas, moi, ça m’a fait une belle jambe. C’est la première fois que je courais depuis décembre 2009. Au début, ce n’est pas passionnant, mais là la fin ça dépote.
Dernière belle journée de l’été indien de Berlin? Il paraît qu’à partir de demain il fera gris, froid et grippal. En tout cas, quand la bise sera venue, on aura de quoi lutter grâce à la bonne musique chaude qui va couler dans nos oreilles. Fat Fredy’s Drop, Noiseshaper…
Dans le Hasenheide, les feuilles mortes se ramassent à la pelle. C’est l’automne.
C’est au milieu de ce marché sous couvert, qu’Étienne Boulanger a érigé ce monument appelé « The Cracked House », dédié à ceux impliqués dans ce milieu illégal. En même temps, cette pièce est aussi un hommage à la surprenante coexistence pacifique entre les divers groupes qui se partagent le parc.
On aurait dit que le Hasenheide park se préparait pour le printemps. Pas un chat. Pas un chien. Pas un Jogger. Pas un dealer. Tout était bien rangé, les bancs, les arbres. L’herbe avait la raie au milieu.
Et les femmes qu’on voit errer dans les décombres en poussant des landaus ont vraiment reconstruit la ville. On les appelle Trümmerfrauen, les femmes des décombres.
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