À la fin des guerres, quand les hommes se sont bien massacrés et qu’ils ont tout détruit, les femmes se retrouvent seules avec les enfants sur un tas de débris fumant. Elles doivent reconstruire les villes.
Lors de la Deuxième Guerre mondiale, Berlin a bien été bombardé, on peut voir des films hallucinants dans la partie européenne du musée de Dahlem. Ça, c’est passé, c’est vrai, c’est pas des effets spéciaux. Et les femmes qu’on voit errer dans les décombres en poussant des landaus ont vraiment reconstruit la ville. On les appelle Trümmerfrauen, les femmes des décombres. Une statue leur rend hommage dans le parc de Hasenheide à Kreuzberg, cette femme, triste et fatiguée tient un marteau à la main qu’elle a posée sur sa jupe.
Une partie des décombres de Berlin ont été réunis en un énorme tas qui s’appelle Teufelsberg, la montagne du diable, 12 millions de mètres cubes de débris, 400 000 immeubles ! Cela se trouve dans la forêt de Grunewald
3 Responses
À ne pas oublier aussi le Mont Klamott, l’une des montagnes apparement naturelles du Volkspark Friedrichshain, où un bunker détruit par les bombes a été couvert par des décombres procédents des entourages…
Il s’agit d’une tour de Flak incomplétement détruite après la guerre par les français. L’ensemble sera alors effectivement presque entièrement recouvert par les décombres des immeubles détruits
Je suis impressionnée par les traces de la guerre qu’on découvre partout dans Berlin