Das Hotel ferme
Das Hotel, le plus beau bar du monde, le bar de Berlin le plus joyeux, le plus éclectique, le plus ibérique, le plus botaniuqe, le
Das Hotel, le plus beau bar du monde, le bar de Berlin le plus joyeux, le plus éclectique, le plus ibérique, le plus botaniuqe, le
On a de la chance, quasiment tous nos voisins sont sympas. Il y en a un qui habite sur notre palier qui a des problèmes
Voilà 411 jours que je n’avais montré une photo de la Fernsehturm, à un jour près, cela faisait 412!
Audio : La plupart des voyageurs dorment encore dans les wagon de la U7 entre Südstern et Jakob-Kaiser-Platz. On est un jour de semaine au mois d’aout, il est cinq heure, le matin.
Voilà plus d’un an et demi que mon vélo et moi, nous déplaçons dans Berlin, il me porte sur son dos et je lui assure le gite et le couvert. Après tout ce temps passé je voulais avoir son avis, sur sa vie à Berlin.
Dans le jardin de la Bethanien Kunsthaus. Des oiseaux. Des bruits de la cuisine. Dans l’école de musique, quelqu’un accorde une basse. On entend une flute puis un orchestre de jazz qui répète. Derrière, les klaxons d’un mariage turc qui passe.
– Pfff, j’en ai marre de ce temps de Scheiße
– Ouai, en plus on sent déjà les jours qui raccourcissent, l’hiver et ses Mütze fébriles qui se rapproche en chaussettes de laines grises.
– Qu’est-ce qu’on pourrait faire pour faire comme si on était en été?
– Moi je mange des pêches
Daniel Barenboim donnait un concert gratuit avec l’orchestre du Staatsoper de Berlin. C’était sur la Bebelplatz.
Pas de ciel, pas de vent, pas de lumière, pas de chaleur, pas de couleur, pas de mouvement. Un ornithorynque chante.
Il faisait beau. J’étais activement désintéressé par le British mariage, alors aux tristes plaisirs voyeurs de la roture je préférais l’architecture et enfourchais mon fidèle vélo pour une ballade. Qu’ais-je vu?
Dimanche, il était impossible de trouver une place de libre dans les bars ou un petit carré d’herbe où s’allonger au bord du Landwehrkanal. Berlin, c’est pas facile tous les jours.
Kreuzberg, ce matin vers neuf heures. Un ciel bleu comme l’été. Un soleil qui transforme les rares passants en lézards. Aux feux, ils se tournent vers lui en fermant les yeux pour accumuler de la chaleur. Sur Marheinekeplatz, on doit être trois, deux lézards, un coursier et moi même, et un chat qui cherche un banc assez chaud pour faire le lézard. Dans Markthalle, au contraire, il n’y a pas un chat. Quatre types mangent une soupe de pois sans dire un mot. Alimentari e vini est aussi tranquille, j’y commande un espresso. Le meilleur de toute ma vie. J’adore comme Berlin est lent le matin. Ou doit-on dire lente?
Dernière belle journée de l’été indien de Berlin? Il paraît qu’à partir de demain il fera gris, froid et grippal. En tout cas, quand la bise sera venue, on aura de quoi lutter grâce à la bonne musique chaude qui va couler dans nos oreilles. Fat Fredy’s Drop, Noiseshaper…
La nuit dernière sur Admiral-Brücke, à 23:00, il devait faire 27°, un type vendait des Beck’s fraiches à 1,50€ plus 0,50€ Pfand. J’en ai bu 2. On était 100% bien.
On voit rien sur la photo? Normal, il était 23:00, j’étais à f5,0 avec une exposition d’1′ et 1600 Asa. Comptant? Contant?
Le bus s’approchait de l’aéroport, quand un panneau lumineux affichait ce message « fermeture des aéroports de 20:00 à 10:00 ». Quand j’arrivais à Orly, la queue devant le guichet d’Air Berlin, confirmait cette information. L’hôtesse derrière le guichet était seule, mais très efficace, 2:30 plus tard nous étions dans un hôtel. Les passagers d’Easyjet n’ont apparemment pas eu cette chance.
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