Voilà plus d’un an et demi que mon vélo et moi, nous déplaçons dans Berlin, il me porte sur son dos et je lui assure le gite et le couvert. Après tout ce temps passé je voulais avoir son avis, sur sa vie à Berlin.
Il me répond, en Français, « comme-ci comme-ça ».
Il regrette que la ville ne développe plus de nouvelles pistes cyclables et que les anciennes, qui étaient séparées de la circulation, ne le sont plus maintenant que par une simple bande blanche (merci Wowereit et le CDU). « On est à Berlin quand même, pas à Paris » dit-il amer.
Il n’est pas impressionné par l’imperméable de sa selle qui ne protège rien.
Il n’aime pas les gamins qui profitant que la porte de l’Interhof est ouverte, rentrent la nuit et détruisent les sonnettes de tous les vélos garés. « Mais, ajoute t-il, au moins on ne m’a pas volé » puis se laissant tomber contre une porte il me dit « Je touche du bois ».
Enfin Il n’aime pas que les gens empilent leurs vieux vélos.
En revanche il a trouvé über Krass, nos virées dans les lacs de juillet dernier.
Il est super content de ses pneus, car il n’a pas crevé une seule fois.
Il veut que je lui tricote un pull.