Trenntmusik Ensemble
Le Trenntmusik Ensemble et PR Kantate à Kreuzberg jazzt!
Daniel Barenboim donnait un concert gratuit avec l’orchestre du Staatsoper de Berlin. C’était sur la Bebelplatz.
Finalement ce qui m’aura le plus touché dans cette édition de 48 Stunden Neukölln ( avec Hope et Invalid Robot Factory) , sera la performance de Songline I (mrx). En sortant de la station de métro Rathaus Neukölln, j’étais surpris par des sons dont j’ignorais la provenance, en dehors du fait qu’ils n’étaient pas électroniques.
C’était le Karneval der Kulturen dans Kreuzberg. On a fait le tour des lieux samedi soir.
J’ ai étudié la guitare classique pendant un paquet d’années, mais à l’époque, au conservatoire, en tant que guitariste il m’était difficile de partager mon amour de la musique avec les violonistes, violoncellistes ou autres pianistes. La guitare n’était pas un véritable instrument, un instrument noble, mais tout juste truc de bohémien flamanciste. Sans parler de Narcisso Yepes qui lui a fait plus de tord avec ses jeux interdits – qui devraient l’être – que les trois première mesures de la Lettre à Elise ont fait du tord à Beethoven. Si vous avez lu la phrase précédente jusqu’à sa fin, vous devez vous demander où je veux en venir.
Mon allemand s’améliore, mais il est loin d’être au point. Pourtant je suis allé voir Icke : Die – Oper à la Volksbühne et vous invite à le faire aussi, que vous parliez Hochdeutsch ou Primitivdeutsche comme moi. Car la pièce n’est pas en Allemand mais en Berliner Schnauze, que l’on maîtrise tous (Schrippe, Kiez… )
Tandis que pour vendredi saint, Berlin se vidait dans de longs embouteillages vers Warnemünde, Neuglobsow ou Rügen, nous décidâmes de faire d’une pierre deux coup, allez nous bronzer au bord de l’eau sans galérer et conjuguer deux fois de suite le verbe décider au passé-simple. Nous décidâmes de retourner à Wannsee.
Drôle de buzz velocipédique pour « Life is Moving », le dernier LP de DJ Vadim, Sabira Jade, et Pugs Atomz, alias The Electric. Je me demande combien de vélos ont été empaquetés de la sorte, on en trouve partout dans Kreuzberg.
Il y a quelques années, des musiciens dit classiques, décident de sortir du cadre des salles de concerts traditionnelles et vont faire le boeuf dans un bar de Mission District à San Francisco, le Revolution Cafe. Ils y jouent tous les dimanches, pour le plaisir. C’était en 2006. Depuis le concept a été repris dans plusieurs villes à travers le monde, dont Berlin.
Petite fête dans Heisenheide hier soir, une centaine, ou plus, de silhouettes se pressent autour du podium où le DJ officie, le son est carrément excellent, l’ambiance aussi, mais avec un « e » à la fin d’excellent.
Fritz, écrit un beau titre « Facing The Sun », Paul le remixe, Casey Bertie filme et Craig Ferguson monte le tout, ça donne un beau clip dans lequel on voit Kreuzberg 61 et 36, surtout autour le triangle défini par le Warshauer brücke, la Cuvrystrasse et Schlessischer Tor.
C’est avec des concerts comme ceux ci, qu’on se dit que le bonheur est dans la musique. Ben l’Oncle Soul et d’Arno à la Kessekhaus à Berlin.
Je suis d’accord: 9° le matin, 14° l’après midi, des trombes de pluie, du vent, des nuages qui font la course dans un ciel gris, c’est assez démoralisant, mais je pense avoir la solution pour se remonter le moral, sinon la température : La French Connection, avec Arno et Ben l’Oncle Soul.
Les affiches sur les murs de Kreuzberg, m’ont déjà permis de découvrir des perles de la Schlager, comme Dieter Thomas Kuhn qui a brillé tel un soleil poisseux sur le mois de mai dernier. Voici une petite sélection d’affiches vues dans la rue où l’U-Bahn et la musique qui va avec. Vous allez voir, l’accordéon n’est jamais loin :-). Les très root Kreuzberg Rebellen non plus. Les Kreuzberg Rebellen qui ont aussi brillé tel un soleil moustachu sur le mois d’avril dernier.
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