Dans mon Hinterhof, les voix sont étouffées par une épaisse couche de neige, des enfants font de la luge et des batailles de boules de neige. Une corneille solitaire m’observe, posée sur une branche, face à mon bureau. Elle s’est gavée de graisse pour résister au froid et sous-estime son poids. La branche sur laquelle elle s’est posée plie. Elle plie tellement que la corneille s’envole, accompagnée d’un croa croa dépité, ou amusé, ou coléreux. Un croa croa assez fort pour que la bataille s’arrête, deux étages plus bas. Les enfants lèvent la tête et suivent son vol. Sauf un, le plus grand, qui profite de l’inattention des autres pour leur mettre de la neige dans le cou.
Quand la corneille croasse, il est difficile de savoir si c’est du dépit, de la colère ou de l’amusement.

Du romantisme allemand dans le Saint-Nectaire Fermier
J’ai écrit un article en Français sur le Saint-Nectaire Fermier. Ca m’a permis d’apprendre que les vaches dont on utilise le lait pour faire ce fromage vivent dans des pâturages d’une grande richesse floristique. Ce sont des centaines de plantes
2 réponses
L’aphorisme c’est : Quand la corneille croasse, fais attention que l’autre nigaud ne te mette pas de la neige dans le dos.
Pas certain que ce soit énorme, mais bon, c’est fait, tant pis, j’appuie sur publier 🙂
Une façon comme une autre de finir 2009.
Je crois que c’est énorme, car en effet : Quand la corneille croasse, fais attention que l’autre nigaud ne te mette pas de la neige dans le dos !