Un été à Kreuzberg
Cet été, c’est comme ça tous les jours. Il pleut dans mon hinterhof, et pas des gouttes, non, des seaux. Pleins. Pire, ce sont des trombes, des fleuves, des océans, des Mac Mahon. A Paris on pourrait se dire que Fluctuat Nec Mergiture, mais ici, avec les nappes phréatiques sous seulement deux mètres de sable, on imagine que Berlin parte à la dérive. Vers les mers du sud. Finalement ce serait bien, Berlin au soleil.