Pas un bruit de moteur, pas une voiture, l’air vibre du chant stridulent de l’Elster cocasse, du jacassement agacé d’une famille de Gimpels de Mecklenburg-Vorpommern, du roucoulement de deux Tauben mit Erbsen volubiles, le vent balaye la crête des arbres dans un lent va et vient, une gerbille malarmé escalade le tronc scindé par la foudre d’un Eiche centenaire. C’est une forêt. En plein Berlin, entre une ligne de S-bahn, un gazomètre et la mairie de Schöneberg.
Une des nombreux petits bois qui poussent un peu partout dans Berlin, et que la ville protège. C’est aussi une des raisons pour laquelle j’aime Berlin.
Mais dépêchons-nous d’en profiter avant que les nouveaux maîtres CDU ne décident qu’à leur place on devrait construire des immeubles de luxe ou un autre shopping center de luxe.
Le Deutsches Technikmuseum au dessus des arbres.
La tour de Renzo Piano sur la Potsdamer Platz