Le Cuirassé Potemkine
Le Cuirassé Potemkine sur le toit d’une caravane au mouillage dans le port de Neukölln.
Le Cuirassé Potemkine sur le toit d’une caravane au mouillage dans le port de Neukölln.
On l’a observé dans le passé, lors des crises économiques, la société perd ses repères, les mœurs se relâchent.
Le trophée de l’accroche la plus malade de la campagne pour les élections européenne revient aux verts berlinois: J’ai fait un rêve, je suis une réfugiée. Je suis l’Europe.
Le Risoto change tous les jours, hier, c’était un risotto à la panceta et radicio (8€) et la Polenta grillée aux champignons frais et fromage (7€) était tellement croustillante et crémeuse qu’on s’est cru à Venise.
Gastón, c’est ce qui se fait de mieux à Berlin au niveau des tapas avec sous-jacence catalane.
Pour obtenir la silhouette de cet homme, avant de peindre, l’auteur de ce graff a protégé la porte avec un cache, le résultat est une sorte de négatif. J’aime bien. Il se trouve à Neukölln, dans l’Hermannstrasse côté Hermannplatz.
J’adore les accents. L’accent auvergnat, l’accent de Berlin, andalou ou de Toulouse. Et aussi les accents. Circonflexe, grave ou aiguë. Et j’aime les cédilles, le tilde et le ß. Et les lettres aussi.
Le Museum Neukölln propose jusqu’au 30 septembre une exposition qui regroupe près de 200 photos tirées des archives de la ville. En y allant j’ai réalisé que Neukölln aussi avait un passé, pas seulement la Porte de Brandebourg ou la Postdamer Platz.
Où Neukölln se transforme lentement en Britz on trouve un étang et une zone verte et boisée au milieu de laquelle se dressent un château et le musée de Neukölln.
Au rez-de-chaussé de l’immeuble à côté de mon glacier préféré, il y a un balcon. Sur sa rambarde, le propriétaire de l’appartement a planté des fraises, des tomates et des poivrons qui sont à portée de main. Il prévient :
Le ciel est bleu, le soleil jaune et rond, la température monte, il ne manque plus qu’une glace pour que le plaisir soit complet. Dirigez vos pas/votre vélo vers le Schiller Kietz. Erste Sahne a ce qu’il vous faut.
J’ai croisé Clet Abraham, ou plutôt son homme du commun. Il sciait un panneau de sens unique.
Vu sur un mur de la Pflügerstraße, où se tenait aujourd’hui la FETT de la musique, un peu gâchée par le temps. Ça m’a quand même bien fait rire.
Le peintre anglais John Barry vit à Neukölln depuis1990. Il a entreprit un inventaire de son kiez, döners, Ecke Kneipe, marchands de charbon, Pommesbude, bars, dont il présentera une partie lors de sa prochaine exposition à la Galerie im Saalbau à partir du 11 mai prochain.
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