
Vélo sous la neige
J’aimerais signaler à la personne qui avait garé son vélo devant le Goldmarie, qu’il n’a pas été volé, il était simplement sous quelques mètres de neige.
J’aimerais signaler à la personne qui avait garé son vélo devant le Goldmarie, qu’il n’a pas été volé, il était simplement sous quelques mètres de neige.
Les stalactites tombent, les stalagmites montent. C’est facile, tite, tombe et mite monte. En ce moment on voit plus de tites, que de mites. Comme certaines font bien leur quintal de glace, on bloque les trottoirs pour éviter leur chute sur la têtes des gens. Puis la nuit venu, tandis que les tites dorment, les pompiers arrivent et déglinguent les quintaux, qui s’écrasent au sol.
L’hiver dernier, une boisson chaude a fait une percée, le thé à la menthe et au gingembre, une infusion de gingembre râpé et de menthe fraîche servi à un prix un peu élevé, justifié par la fraîcheur des produit et leur préparation. L’une des questions que je me pose lors de déplacement en métro est, « Est-ce que le thé Menthe Gingembre sera à la mode cette année? »
-10 à Kreuzberg, un premier décembre, c’est pas mal, non? Surtout quand on ajoute la neige, et le vent qui secoue les pommiers dans mon Hinterhof. C’est sans doute pour ça qu’en bas à droite de l’écran il est écrit : température ressentie: – 25. Moins vingt-cinq !
Dans une semaine c’est le printemps, dans deux semaines on passe à l’heure d’été. Il neige.
-14° Celsius, c’est bien, il pourrait faire -25 ! En tous cas bon courage à ceux qui essaye de prendre un vol Easyjet depuis 3 jours.
Un an a passé depuis que j’ai rencontré le jeune Biscotte Brandt et sa copine Rotbäckchen. Je fus très surpris, hier, en les croisant l’un et l’autre dans Kreuzberg. D’abord Brandt. Je l’ai trouvé complètement givré, assis sur le bord du Landwher kanal, il faut dire qu’il venait de finir une bouteille de zekt. Il a bien grossi, sa Freundin aussi.
Hans fait du patin sur un des lacs gelés de Berlin, la glace rompt sous son poids, vous vous approchez de lui pour l’aider à se sortir de son trou. Et la glace rompt sous votre poids. On obtient du Berlinois congelé. Mais que faire alors ?
Merci Berlin pour cette magnifique journée. Difficile de faire un hiver plus hivernal. Le ciel bleu carte postale, la température sous le zéro, la chute de gros flocons ce matin, le blanc manteau neigeux de l’office du tourisme de Val-d’Isère, les traces de luges dans les parcs, jusqu’aux patineurs sur le bassin gelé de la Michaelkirchplatz.
Mon balcon favori a effectué sa mue hivernale, après avoir indiqué qu’on était à Paques, il signale aux étourdis qu’on est en hiver et Noël arrive. Pas de Père Noël, plat comme un hérisson traversant l’A20, pendu au bout d’une corde, non, du fait main.
On aurait dit que le Hasenheide park se préparait pour le printemps. Pas un chat. Pas un chien. Pas un Jogger. Pas un dealer. Tout était bien rangé, les bancs, les arbres. L’herbe avait la raie au milieu.
En 2005 je testais le marché de Noël de la Kulturbrauerei, en 2006 celui de l’Alexanderplatz, et en 2007, celui de Gendarmenmarkt… Oui, comme quoi la vie peut-être passionnante.
C’est pas blanc, c’est gris. C’est pas une boule de neige avec les Alpes en arrière-plan. C’est le radar de Templehof avec le ciel gris de Berlin en arrière-plan. Gris, c’est le mot à la mode en ce moment. Grau.
L’an dernier, on faisait du patin à glace sur le Landwehrkanal en s’attendant à voir les ours débarquer de Russie, on faisait de la luge dans Kreuzberg, on balançait des boules de neige sur les bus, tout le monde riait, même les chauffeurs de bus. Les couples couraient au ralenti, la main dans la main, suivi par un gros chien recouvert d’une couche de poils blancs. Le ciel était d’un bleu tellement pur qu’on voyait le mont Saint-Michel à travers la porte de Brandebourg. C’était le bon temps quoi.
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