Fleur de pissenlit
24/05/2007
Vu sur le mur d’une usine en cours de démolition à côté d’Ostkreuz. J’aurais bien ramené le mur à la maison, mais ce jour-là j’avais oublié mon marteau-piqueur.
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S’il y a une ville emblématique du Street Art en Europe et certainement dans le monde, c’est bien Berlin. Ses murs immenses entourant des friches, ont été le terrain de jeu des plus talentueux graffeurs, street artists, graffiteurs, writers, tagueurs et autres vandales qui ont trouvé là un espace d’expression unique.
La ville change, des quartiers, hier pauvres, s’embourgeoisent et le terme bohème s’applique de plus en plus souvent à des “Kiez” qui ne le sont plus. Mais malgré cette gentrification, on y trouve encore des travaux de JR, Mto, Victor Ash, Various & Gould, Alaniz, Dave the Chimp, Clet Abraham et j’en oublie beaucoup.
Mais il faut se dépêcher tant les rénovations vont bon train, les friches se remplissent d’immeubles qui masquent des murs qui étaient parfois des symboles de Berlin. Au point que Blu a détruit volontairement son œuvre célèbre de la Cuvrystrasse, ne voulant pas qu’elle soit récupérée dans le cadre d’un projet immobilier de luxe.
Vu sur le mur d’une usine en cours de démolition à côté d’Ostkreuz. J’aurais bien ramené le mur à la maison, mais ce jour-là j’avais oublié mon marteau-piqueur.
Au retour de cette exposition je suis tombé sur ça dans la Torstraße. C’est peu orthodoxe non?
J’avais entendu du bien de l’expo « Building and Bridges » organisée en ce moment par la galerie Deathless. Comme en plus j’aime bien les stencils signés Boxi, j’y suis allé.
Vu dans Berlin Mitte. L’abus de Glou est dangereux pour la santé. Consommer avec modération.
J’ai vu le travail de Dolk sur beaucoup de murs à Barcelone, à Paris et à Berlin. Ici dans un passage à côté de Hackescher Markt.
Ils doivent sortir de la terre et se glissent par les interstices entre le sol et les murs, ils n’ont rien à voir avec les hommes singes. Ils ont même l’air bienveillant. Ils observent. Ils sont partout. Et vous, vous les voyez ?
Vu à côté de Hackescher Markt.
Christian Paine a un site sur le web.
On n’y accède pas avec un mot de passe, mais avec des maux de poings.
J’étais tranquille à Kottbusser Tor, sur mon vélo. J’attendais que le feu passe au vert. Quand une porte sur ma droite s’est ouverte. Un homme singe armé de pierres s’est approché, il était vêtu d’un jean et d’une paire de Converse. Le feu a changé, je suis parti. Mais je l’ai revu ailleurs… Toujours aussi menaçant.
Affiches, tags, graffs et peintures sur les murs de Berlin.
Thomas Baumgärtel, « Sprayeur de bananes », a peint/tagué 3 000 bananes à travers la planète. En voici une sprayé sur un mur de Sophienstrasse.
De retour de Treptowerpark en vélo. Le feu est rouge et un peu long. Je lève la tête. Et en haut de cet immeuble plutôt gris je lis « Bonjour tristesse ». Mais comment font-ils pour tagger les murs à cette hauteur, visiblement ils ont travaillé à partir du toi « à l’envers ».
Vu dans Kreuzberg 36. À qui s’adresse ce tag ? À des policiers qui parlent anglais et suffisamment français pour comprendre le jeu de mots.
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