Architecture à Berlin, du Hansaviertel à la DZ Bank de Frank Gehry, des palais prussiens aux bâtiments de l’ancienne RDA en passant par le Sony Center ou la Shell Haus, La cité radieuse du Corbusier ou le Bonjour Tristesse d’Alvaro Siza Viera, il faudra beaucoup de temps à l’amateur d’architecture pour tout voir.

Il pourra aussi se perdre à dessein, dans les Hinterhöfe, dans les quartiers de Mietskaserne ou de Plattenbauten, qui, bien que moins spectaculaires sont typiques de Berlin.

Il constatera que malheureusement la pluspart des bâtiments contemporains sont des immeubles de luxe pompeux ou pompiers, ou les deux, des temples de la consommation ou des odes à la lourdeur et le Schickimicki. Comme ci la mise en scène de la richesse devenait la seule valeure architecturale.

feuerwehrmann-xberg36 A berlin - Photo copyright Didier Laget

Caserne de pompiers de Xberg36

Sortie des années 70, voici la caserne de pompiers de Kreuzberg 36. Sculptée comme l’Entreprise de Star-Trek elle voyage dans le temps et l’espace, plus précisément dans Wienerstr à Kreuzberg. De temps en temps des « Pods » rouges fluo jaillissent de ses flancs sirènes hurlante et gyrophare allumés.Elle a un petit air de famille avec la station de métro de Fehrbelliner Platz, peut-être le même architecte.

Fehrbelliner-Platz A berlin - Photo copyright Didier Laget

Fehrbelliner Platz

La ligne U3 du métro de Berlin est un exercice architectural assez surprenant où les styles alternent entre l’art néo-gothique, le design international des années 60/70 et le moyen-âge.

bonjour-tristesse-A berlin - Photo copyright Didier Laget

Bonjour tristesse

De retour de Treptowerpark en vélo. Le feu est rouge et un peu long. Je lève la tête. Et en haut de cet immeuble plutôt gris je lis « Bonjour tristesse ». Mais comment font-ils pour tagger les murs à cette hauteur, visiblement ils ont travaillé à partir du toi « à l’envers ».

palast-republik-A berlin - Photo copyright Didier Laget

La destruction du Palais de la République

Je suis passé devant le Palais de la République. Les travaux de démolitions ont commencé. Ceux qui voulaient le conserver – soit pour garder une trace de ce qui s’est passé dans cette ville, soit pour faire des économies (la démolition va coûter 12 millions d’euros!) en le recyclant en un musée d’art contemporain, en ateliers d’artistes ou en sale de concert – ont perdu.