Meilleurs souvenirs de Stuttgart. L’automne est la meilleur période pour les lectures publiques, alors après Grazz, la ville avec deux « Z » on est à Stuttgart, ses quatre « T », ses voitures dans tous les sens, son superbe musée d’art contemporain et Stuttgart 21. Attention, pour la première fois dans ce blog je vais utiliser l’expression « trafic ferroviaire ».
Je pensais qu’en étant sur place, je comprendrais mieux le problème de la gare de Stuttgart, mais non. Les gens à qui j’ai demandé de m’expliquer sont dans le flou. Je me permets malgré tout une approche.
Voilà des années que la gare de Stuttgart doit être agrandi pour faire face à un trafic ferroviaire de plus en plus important et voilà des années que personne ne prend de décision. Le budget de cette gare va être astronomique, et c’est là que le flou floute encore plus, parce que le budget des propositions alternatives aussi semble t’il. Quand à l’impact environnementale, un autre volet du problème, on ne sais pas très bien quel projet aurait l’impact le plus faible.
Vous êtes bien avancé maintenant. Le seul point sur lequel les différents partis sont d’accord, c’est que la violence de l’intervention de la police lors de certaines manifestation était insupportable et inadmissible.
Un grillage de plusieurs centaines de mètres entoure une partie de la future gare, il est recouvert de l’expression du mécontentement des habitants, à la place d’Angela Merkel, en voyant ça je me dirais qu’il y a quand même un sérieux problème et plutôt que d’envoyer les « Boeufs », j’essaierais de comprendre.
En attendant la compréhension ou une solution, le Musée d’Art Moderne, veut récupérer le grillage une fois que l’affaire sera terminée.
Comme promis dans mon intro, j’ai effectivement utilisé l’expression « trafic ferroviaire » et en cadeau « l’expression du mécontentement ». Cool, non?