Restaurant Horváth

horvathÀ quelques pas de l’Admiral Brücke, Horváth. Ce restaurant aux menus parfois surprenant nous tentait depuis un moment. Pour célébrer la publication de notre dernier roman, on a cassé notre tirelire.


Je vais commencer par les bonnes choses, la cuisine et les vins.
La mise en bouche, un petit cube de tête de veau tiède (Oui!) légèrement pané sur des feuilles de mâche. La croustillance de la panade déglacée par une vinaigrette onctueuse ravie le palais qui se dit, « trop cool, ça commence bien ».
L’entrée, on prend tous les deux un carpaccio de concombre, coquilles Saint Jacques aux jus de citron et de micros concombres dont le goût s’approche de la tomate verte) (13€). Les yeux voient une fine tranche de concombre et c’est une coquille Saint Jacques, les dents croquent une tranche de concombre et la Saint Jacques qui se trouvait dessous enrobe la langue de plaisir. Chaque bouchée est fraîche et surprenante, pendant cette partie du repas, notre vocabulaire se réptilise, se limitant a des « Hmmm, » Ho » et  » Hmmmm ». Le palais dit « Trop cool, je m’éclate »
La suite : pour moi, Pavet de turbot bardé de bacon sur une choucroute au vinaigre balsamique et des lentilles tièdes (26€). Après la rugosité salée du bacon, la langue trouve le baume de la chair du Turbot, la choucroute qui se glisse entre les lentilles, cuites al dente mais pas trop. Re « Hmmm » et le Palais « Trop cool… »
Pour elle, un Backhendl farci de tomate au four et de jambon serrano, sur un risotto de girolles (22€). Le Backendl est l’équivalent volaillé du wiener Schnitzel, en plus fin, beaucoup plus fin. Un mix de saveurs des bois et de parfums latins. Le palais, vous savez ce qu’il dit.
Le vin était du même niveau (au verre, 4,60€ le 0,10l). Je ne peux pas en dire beaucoup plus, à part qu’il venait d’Espagne et c’est un des problèmes de ce restaurant.
Le service est sans personnalité et tellement présent que ça devient gênant, du début à la fin du repas on essaye de nous faire consommer plus et de manière insistante. Le summum, au moment de payer, la serveuse qui ne ramène pas la monnaie, considérant que c’est son pourboire.
Le chef, Wolfgang Müller, a beaucoup de talent, de bons produits et une belle carte des vins, pourtant je ne pense pas qu’on reviendra et c’est dommage, et celà n’a rien à voir avec les prix pratiqués. On n’a peut-être pas eux de chance; c’était la rentrée, il n’y avait pas plus de 5 ou 6 clients.
Zitty dit que le service est impeccable, mais Tipp remarque que le chef est de moins en moins souvent au fourneau.

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