
La déprime du vélo
A gauche, mon vélo, qui semble avoir compris que je pense à en changer. Pour se venger, il déraille de plus en plus souvent. Ça ne change rien à l’affection que j’ai pour lui, ensemble on traversé Berlin dans tous les sens.
A gauche, mon vélo, qui semble avoir compris que je pense à en changer. Pour se venger, il déraille de plus en plus souvent. Ça ne change rien à l’affection que j’ai pour lui, ensemble on traversé Berlin dans tous les sens.
J’adore cette affiche. C’est tout. Sinon, le Berliner Fahrrad Shau, c’est l’endroit où il faut aller. Si vous aimez votre vélo.
Peu de gens le savent : cette année la dernière étape du Tour de France était à Berlin. J’étais sur la ligne d’arrivée à Südstern.
Le 21 juin est le jour le plus long de l’année. Comme on savait que la météo serait pourri à Berlin pour la fête de la musique et qu’on avait besoin de temps pour finir le dernier chapitre de notre polar on est parti dans le Mecklenburg-Vorpommern AKA MeckPomm AKA Mecklembourg-Poméranie. Après avoir visité Warnemuende, Rûgen et Usedom, on a décidé de rester plus au centre, dans le Parc National de Müritz.
Drôle de buzz velocipédique pour « Life is Moving », le dernier LP de DJ Vadim, Sabira Jade, et Pugs Atomz, alias The Electric. Je me demande combien de vélos ont été empaquetés de la sorte, on en trouve partout dans Kreuzberg.
J’aimerais signaler à la personne qui avait garé son vélo devant le Goldmarie, qu’il n’a pas été volé, il était simplement sous quelques mètres de neige.
Plus mon vélo est léger, plus je suis content, mais tout le monde ne pense pas comme moi. C’est ça qui est bien. On n’a pas tous les mêmes idées, sinon, qu’est-ce qu’on s’ennuierait ! Non?
Je m’absente de Berlin, cinq minutes et quand je reviens la neige a commencé à fondre. On retrouve des bouteilles de Sekt du Nouvel An, les pétards du Nouvel An qu’on confond avec des crottes de chien, ah non, ça c’était une crotte de chien. On retrouve le vélo qu’on avait laissé comme ça par terre, sans mettre l’antivol, car « j’aurais jamais dû mélanger le Sekt et la Beck’s », le temps de dormir habillé sur le sofa du salon, la neige l’avait recouvert, c’est chouette, car il n’a pas été volé, mais il est bien pourri maintenant. Par endroits on a l’impression, de marcher dans les toilettes d’une salle de concert après un festival de Hard Rock bavarois, on ne sait plus où marcher. C’est crade, mais malgré tout j’adore Berlin et je suis bien content d’être de retour.
Lui : C’est cool, le vélo, on l’a payé 20€,
Elle : Et attends, au début il en voulait 30, mais comme on lui en a pris deux, il nous a fait un prix.
Une autre : C’est pas cher, hein… C’est vraiment pas cher.
Ouai : faut juste connaître les bons plans
Il fait tellement beau et chaud que la tour de TV se prend pour la tour de Pise.
Je suis désolé, au moment où j’ai pris la photo, une voiture a fait un tonneau. Du coup, on ne voit pas grand chose.
Je suis désolé, au moment où j’ai pris la photo, ce gros machin blanc est passé dans le champs. Mais finalement, on voit bien le vélo sur fond blanc, non?
Attends-moi sous le S-Bahn entre Lausitzer Platz et Görlitzer Park, j’arrive.
En vélo, je me fais doubler par tout les cyclistes, jeunes, vieux, hommes, femmes, mamans avec un bébé devant le guidon, un énorme sac à dos et tirant une remorque avec un autre bébé et quelques kilos de courses (lait, bières, briquettes pour le chauffage, oranges bio…). Mais me faire doubler par un type qui a une roue de moins que moi, c’est la honte !
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