Un hiver sans neige n’est pas un hiver, et où trouve-t-on de la neige ? En allant plus au Nord. Alors, on est allé plus au Nord, et comme j’avais commencé une collection de villes avec un tréma sur le u, comme Warnemünde par exemple, on est allé sur l’ïle de Rügen au nord-est de l’Allemagne. Succès sur tous les fronts, neige et ü étaient au rendez-vous.
On est allé à Binz, à 5 heures de train de Berlin. Binz c’est la plus belle ville côtière de Rügen. Jolies maisons en bois blanc, un style architectural que j’appellerai Slavo-Caribéen ou Caribo-slave. Slave à cause de ces drôles de tours, apposées aux maisons et Caribéen à cause du travail du bois qui rappelle la Guadeloupe.
En ce moment, à part marcher sur la plage ou écrire il n’y a pas grand-chose à y faire, et c’est ce que nous voulions. L’ambiance est tranquille, l’île est recouverte d’une incroyable forêt aux hêtres immenses qui s’arrête au bord des falaises de craie. Il n’y a pas grand-chose à faire sauf si vous êtes branché “Wellness” alors là il y a tout ce que vous voulez, depuis massages, les séances de méditation polaires, les bains à la bière médicalisée, le coaching vitalisé aux plumes de mouettes et bien d’autres bonnes choses pour le corps. J’exagère un peu.
Binz c’est aussi la capitale du Shiki-miki discret, des dorures qui font mal aux dents tellement il y en a partout, des babioles et des gadgets qui remplissent le moindre bar ou restaurant, des statues en carton-plâtre d’anges cracheur d’eau teinté avec de la poudre jaune dans un bassin en faux marbre.
Binz vaut le coup d’oeil, 35 euros en train avec l’Ostzee-Pass.
Mon guide de Rügen
2 Responses
Que représente la photo avec habitat pas traditionnel?
Bien le site.
Un bar de plage. Ce jour il neigeait. On était sur la plage, le sable était blanc, tout était blanc d’ailleurs.