Das Erste nous fait un super cadeau. La chaîne de TV nous offre quasiment toute l’œuvre de Wim Wenders, ou en tout cas le meilleur de son œuvre cinématographique, à retrouver dans la médiathèque.
Au total 28 films et des reportages pour, comme le dit la chaîne, les fans de Wenders – et ceux qui veulent le devenir.
Si vous connaissez peu ou pas Wenders, c’est vraiment l’occasion, il serait surprenant que vous ne trouviez pas un film qui vous marquera durablement. Le rythme très particulier de ses récits, le choix des bandes-son, ses distributions atypiques, la texture et la palette de ses images. A ne pas rater.
Wim Wenders a eu 75 ans le 14 juillet dernier et si vous voulez profiter de ce cadeau, vous avez jusqu’au 14 septembre pour le faire ici Wim Wenders – Werkschau
28 films de Wim Wenders
On y retrouve bien sûr Les Ailes du désir (Der Himmel über Berlin), pour moi un des plus beaux films sur Berlin et dont j’allais dire qu’il était le symbole cinématographique d’une époque mais au fond, quasiment tous ses films le sont. Bruno Ganz, Solveig Dommartin, Otto Sander, les textes de Peter Handke, la musique de Jürgen Knieper et Berlin, en noir et blanc, en couleur, comme un rêve.
Als das Kind Kind war,
ging es mit hängenden Armen,
wollte der Bach sei ein Fluß,
der Fluß sei ein Strom,
und diese Pfütze das Meer.
Paris-Texas, avec la rencontre d’une Natassja Kinski rayonnante et de John Lurie, le saxophoniste de The Lounge Lizards sur la musique iconique de Ry Cooder.
Buena Vista Social Club, aussi réalisé avec Ry Cooder, le film qui a fait découvrir la musique cubaine à la planète.
Jusqu’au bout du monde (Bis ans Ende der Welt), une sorte de road movie de Science-Fiction avec un casting étonnant, William Hurt, Solveig Dommartin, Jeanne Moreau, Max von Sydow, Eddy Mitchel, Amália Rodrigues et une bande-son qui va des Talking Heads à Lou Reed en passant par Neneh Chery et Dépêche Mode.
Lisbonne Story, déambulation à travers la reine du Tage sur les mélodies nostalgiques de Madre Deus.
L’ami américain, un lent polar amer de 1977, qui commence à Hambourg pour se finir à New-York.
Si loin, si proche ! (In weiter Ferne, so nah!) La suite des Ailes du désir
Pina (Pina – tanzt, tanzt, sonst sind wir verloren), le documentaire sur Pina Bausch
Und Mehr comme disent les Café to go!