Statista. Je ne sais pas ce que j’ai vu, mais il faut y aller. À quelque pas de l’hyperconsumérisme de l’odieux Alexa ou du Decathlon raboteur, se trouve les ruines de la Maison de la statistique, 50 000 m2 que la ville a semble-t-il accepter de céder à un groupe, qui pour une fois n’est pas un groupe d’investisseur mais qui réuni activistes urbains, artistes et micro-entrepreneurs sociaux. En tout cas jusqu’en 2022.
Le résultat est Statista, entre l’occupation d’une Fac lors de grèves, le Land Art et l’expérimentation citoyenne.
On peut y chanter en joignant la chorale créée par Raumlabor, on peut manger dans le restaurant qui sert un pain cuit sur place dans un four à bois, on peut y danser, passer la nuit dans des capsules placées dans un mur. On peut assister à de nombreuses conférences et y présenter ses projets. Et j’aime bien ces derniers trois mots : présenter ses projets.
Ne ratez pas à l’extérieur du bâtiment, Failing Wild, une façade d’immeuble prévue pour abriter des martinets, étourneaux, moineaux, chauves-souris etc… Et Beecoin, un étage entier que l’on traverse avec précaution, car des ruches expérimentales y ont été installées.(Oui c’est bien Beecoin, et pas Bitcoin)
Et je ne parle pas des autos tamponneuses, des maquettes de projets d’urbanisations de la ville, des rencontres et de l’ambiance.
Statista, allez y ! C’est jusqu’au mois de décembre.