Voilà quelqu’un qui doit être vraiment amoureux de Gamze car il lui déclare sa flamme sur le mur en face de la station de police de Jüterboger straße. C’est le mur d’un cimetière, Le Friedrichswerderscher Friedhof. L’espace entre le dos des tombes a été rempli avec des briques. Mais on voit toujours un ange ou une tête peinée qui dépasse.
Une rue à gros pavés longe ce mur. Des bus s’y garent, de très vielles roulotes aussi. De leur toit, sort une cheminée, des gens y habitent. Quand la police ne sort pas en trombe pour protéger Bush ou Merkel des vilains pauvres, la rue est très calme.
Elle sert aussi de garage, on voit des jambes qui dépassent de sous les voitures, on entend des voix qui jurent « Putain de vis! « . Il y en quelques-unes aussi. Des putains. Mais elles sont dans les colonies vers l’aéroport de Tempelhof. Ici on apelle les jardins ouvriers, des Kolonien (une Kolonie, des Kolonien).
Bref, un inconnu aime Ekinim. Un autre aime Sikra. Jox a signé, il aime Johanna. Mischa est aimée par plusieurs et Ozan aime Yasemin pour toujours.
Ich liebe dich = Je t’aime
5 Responses
Les histoires d’amour,
les histoires d’amour,
Les histoires d’amour finissent mal,
En générale !
C’est joli. C’est mieux sur un mur que sur un arbre.
c’est marrant…se balader sur google un soir d’ennui à Berlin (ne me dites pas qu’à Berlin on ne s’ennuie jamais!) et tomber sur ce blog…
orgasmique.
sans vulgarité aucune, je ne voudrais pas polluer.
Je cours a Berlin inscrire mon amour dans cette liste!!