Au fond du bar Schwob, Bertold Brecht récite des poèmes contre Goebbels et Hitler. Arnold Zweig, Heinrich Mann et Lion Feuchtwanger créent la revue « Das Wort », publication antifasciste d’écrivains émigrés. Ce n’est pas l’opération Walkyrie, ce sont quelques intellectuels allemands qui durent fuir l’Allemagne, après l’autodafé de l’Opernplatz.
Le hasard, décidément très aléatoire, m’a entraîné bien au sud de Berlin, précisément à Sanary, en Provence, où s’exilèrent de nombreux artistes tels que les auteurs Thomas Mann, Stefan Zweig, la musicienne Alma Malher, le poète berlinois Hans Siemsen et d’autres. Je dois remercier Polo du Sud qui m’a fait découvrir ces maisons où ils habitèrent, « Le Moulin Gris » avec sa drôle de porte en acier, « L’Enclos » au fond d’un beau jardin ou la villa «La tranquille ».
À part ça, moi qui pensais qu’il ferait plus beau en Provence qu’à Berlin, je vous le dis tout haut : c’est pas vrai ! il y fait un temps de daube ! L’eau du Wannsee est plus chaude que celle de la Méditerranée, la température au niveau de la mer, est inférieure à celle au sommet du Kreuzberg.
9 Responses
« le ventre est encore fécond , d’ou est sortie la bête immonde . »
BRECHT
heureux que tu sois de passage dans le sud. (j’habite Nice et effectivement ce n’est pas extra en ce moment maiiiiis…)
au passage, je viens de finir le livre de klaus mann : le tournant.
700 pages fantastiques pour ceux qui aiment comme moi les années 20/30. une montagne de descriptions et d’anecdotes…
( ;
@Interzone Je mets ce livre sur ma liste, merci pour l’info.
« der heimlichen hauptstadt der Deutchen litteratur »
LUDWIG MARCUSE
le destin surprenant que connu SANARY dans les années 30, » capitale secréte de la litterature allemande »
Vu sur Paris première, un bout d’émission sur Berlin, tellement creux, que je suis parti avant la fin.
Pareil pour moi, c’était pénible, je m’attendais à beaucoup mieux. ( le mec devant le mur!!!)
@ Plouf, @Laurent, Merci pour l’info, mais j’ai pas la télé 🙂
apres une legere vague fort sur Berlin je vous que notre cher Didier se sauve vers le sud de la france alors que Monsieur joue les grands dans une note precedente (sur la piscine de prinzenstrasse) je site :Dans mon désir d’intégration, je me baigne dans le bassin non chauffé, histoire de montrer de quel bois je me chauffe.
😉
Pas la peine d’avoir la télé, regarde ici l’interview devant le mur
http://paris-derniere.paris-premiere.fr/videos/462/emission.html