Les magnolias sont là, ils ont surgi de l’hiver sans prévenir, et la vision de leurs cupules violacées m’évoque un chanteur/danseur moulinique du siècle dernier qui revient bientôt sur scène sous forme holographique, je veux parler de Claude François et de “Magnolias for Ever”. Chanson dont je vous recopie un couplet magnifique, le plus beau de la chanson française pas à texte, à mon avis. Je vous invite à l’apprécier; en même temps que les photos de magniolas du Mehringdamm que je verrai bien en poster géant sur un mur de mon salon marron.
Voici donc un morceau (ou un bout, je ne sais jamais) de « Magnolias for Ever » qu’on pourrait traduire en allemand par « Magnolien to go » ou « Magnolien und mehr ».
Avec les trois premiers vers on se dit que Claude François était visionnaire car il décrit parfaitement le Berghain qui n’existait pas encore.
Dites-lui que j’ai peur pour elle
Dans les sous-sols quand il fait noir
Quand j’entends ces musiques nouvelles
Où s’en vient crier le désespoir
Dites-lui que je pense à elle
Dans un grand champ de magnolias
Et que si tout’s les fleurs sont belles
Je me brûl’ souvent souvent les doigts
Des magnolias par centaines
Des magnolias comme autrefois
Je ne sais plus comment faire
Les magnolias sont toujours là