L’hôpital Charité n’a plus d’argent, alors, il loue ses murs à d’éventuels annonceurs. Cette fois-ci c’est Vanity Fair qui s’étale sur la brique pour annoncer sa version allemande. Un peu comme si Voici recouvrait l’Hôpital Pompidou à Paris.
On connait l’influence que peut avoir un annonceur sur la ligne éditorial d’un magazine. Quand on voir la couverture de ce premier numéro, on peut imaginer que l’activité du vénérable hôpital va s’orienter vers les implants mammaires, les injections de Botox, la liposuccion et autres progrès de l’esthétique chirurgicale.
L’hôpital a été créé en 1710, alors qu’on s’attendait à une épidémie de peste bubonique. Celle ci a évité Berlin et l’hôpital est devenu un endroit où les pauvres étaient soigné. Frederick William I de Prusse qui avait quelques notions de français le baptisa Charité.
4 Responses
Ceci rejoint un autre de vos billets au sujet du gigantisme publicitaire à Berlin.
Le nouveau magazine ne pouvait pas trouver meilleur emplacement que la Charité qui s´apercoit de très loin, étant donné le dégagement autour du « quartier » Hauptbahnhof- Reichstag.
A vrai dire, c´est plutôt amusant.
Le soir, on voit les fenêtres briller derrière le tissus. Que vois les gens qui sont à l’intérieur?
ne comparons pas « Vanity Fair « et « Voici »
Il me semble que ces affiches (actuellement Audi) ne sont là que parce que des travaux de rénovation des facades sont en cours ! Le batiment est ceinturé d’échafaudage. C’est habituel à Berlin de masquer ceux-ci par des pubs géantes (d’après ce que j’ai remarqué depuis 2 mois à Berlin).