Il était tard, ou très tôt, tout dépend de quel point de vu on se place. Je devais finir un boulot en urgence (on finit toujours les boulots en urgence). Le sommeil hourdait mes yeux. Tellement, que je ne voyais plus mon écran que par alternance. Il me fallait un stimulant pour continuer. Je n’avais plus de café, plus de thé, et je ne sais pas pourquoi j’ouvrais un tiroir de mon bureau.
J’y trouvais un vieux « Miroir du temps » des piles AAA, des tickets de métro usagés et une boîte de Scho-ka-kola encore sous Cellophane. « Benzaî » me dis-je en voyant le graphisme. « Qu’est-ce qu’il y a là dedans? » me demandais-je. Dans un dernier effort oculaire, je lis la composition, Chocolat (58% de cacao), vanille, un peu de lécithine de soja et les traces habituelles trace de noix pour les allergiques à la noix. Mais surtout il y avait du café, 0,2% de caféine !
Die Powerschokoladenecken !
Je fis une orgie de ce machin. J’alternais, un morceau de chocolat (pas mauvais) avec une gorgée de Coca. Je tapais quelques lignes sur mon clavier et je recommençais le gavage. 100g de chocolat plus tard, je ne me sentais nauséeux et allais me coucher.
C’est comme tout, il faut consommer avec modération.
Dans le prochain épisode je poserais la question « Pourquoi je conserve mes vieux tickets de métro et les vieux Tagesspiegel dans mon tiroir? »
www.tagesspiegel.de/
Une réponse
salut,
j’aime le ton de ton site, les photos.
j’ai auto-édité un carnet sur berlin, je te laisse decouvrir,
http://www.quiabesoinde.fr
bonne continuation,
🙂