Les deux parasols
Deux parasols s’aimaient d’amour tendre. L’un d’eux s’ennuyant sur le balcon Fut assez fou pour entreprendre Un voyage en lointain pays. L’autre lui dit :
Deux parasols s’aimaient d’amour tendre. L’un d’eux s’ennuyant sur le balcon Fut assez fou pour entreprendre Un voyage en lointain pays. L’autre lui dit :
Il n’ya pas qu’à Kreuzberg que les balcons font le beau, à Neukölln aussi.
Premier balcon de cette année. Rien à dire de particulier, si ce n’est qu’il se trouve dans Neukölln et que la peluche d’Alf est posée là depuis tellement longtemps, sous les chutes de pluie, les chutes d’hommes, les chutes de neige, qu’elle ne doit pas sentir la rose.
Un jour, Shakespeare m’a dit « Tu vois Didier, au départ, je voulais que Roméo et Juliette se passe à Berlin, mais après y avoir fait un tour, j’ai réalisé que ce n’était pas possible, les balcons sont remplis de choses. »
Je suis resté trop longtemps, trop loin de Berlin, trop loin de mon Kietz. Je reviens demain, et c’est pas trop tôt ! Qu’est-ce qui me manque? Tout ! Y compris les balcons de Kreuzberg et d’ailleurs. A demain.
Pâques aux balcon… C’est quoi le dicton déjà…
Pâques au balcon nec mergiture? Non.
Pâques au balcon, et les chiens aboient? Ca doit être ça. A cause des lapins.
Donc : Pâques au balcon et les chiens aboient.
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