Les cartes postales de Berlin montrent le mur tagué (avec ou sans Rostropovitch), la tour de télévision, la porte de Brandebourg, L’ours de Berlin, éventuellement c’est aussi un autocollant, le Siegessaüle (l’ange des Ailes du Désir), le Reichstag ou une Trabant. Mais on voit jamais de Schwalbe.
Pourtant, ce drôle d’engin, mélange de grille-pain profilé et de Solex, est partout dans les rues. Je me souviens d’un matin très tôt, une Schwalbe qui descendait une rue du 17 juin vide en zigzaguant, son chauffeur portait un vieux casque en cuir et chantait à tue-tête. Vous voyez la scène du début de « Journal intime » de Nanni Moretti? C’était la même chose, remplacez Rome par Berlin et la Vespa par une Schwalbe.
Une grise Schwalbe
Oui, Y’ en marre des Trabants, vive la Schwalbe.
3 Responses
Kesaveut dire shchwalbe?
🙂
C’est rare un site sur Berlin sans photo de Traban 🙂
il y en a une a vendre sur lille
je l acheterais bien si elle n’est pas trop cher.