Depuis quelques jours, la police est très présente autour du Hasenheide. Ils n’ont pas l’air de s’intéresser aux dealers. On voit des voitures garées pendant la journée entière avec dedans des policiers qui s’ennuient. Puis un jour on en trouve deux qui rentrent dans notre Hinterhof et qui se mettent à relever les noms sur les boîtes aux lettres.
– Bonjour monsieur l’agent, qu’est-ce que vous faites?
– Le pape vient en septembre, il dormira deux nuit dans la nonciature, alors le quartier sera bouclé. On fait une listes des habitants des immeubles, pour qu’ils puissent rentrer chez eux.
– Et ceux qui n’ont pas leur nom sur la sonnette, il feront quoi?
– Bah… Ben… Heu… Je sais pas.
Wowereit accueille le pape sur le bout des lèvres:
« C’est mon devoir de le faire, j’assume qu’il a été informé du fait que je vis avec mon copain. »
« Je comprends que des citoyens utilise la visite du pape pour attiré l’attention sur le fait que l’enseignement de l’église catholique défend des thèses qui appartiennent au passé, pas à notre époque. »
« Le nouvel archevêque de Berlin, Rainer Maria Woelki, n’est certainement pas un membre de la branche la plus progressive de l’église Catholique, mais cela sera sans doute une opportunité de de dialoguer. »
Des petites manifs sporadiques se déroulent devant la nonciature. Mais une grosse démo est prévue sur le thème de l’attitude restrictive du pape concernant pendant les préservatif, l’avortement et l’homophobie. Et ce pendant qu’il s’adressera au Bundestag.
Die Linke font pour une fois une bonne proposition : La privatisation des religions. C’est marrant non?
Il faut savoir qu’Ici, selon sa religion déclarée, on paye des impôts à l’église, à la synagogue, au temple…
2 Responses
« Il faut savoir qu’Ici, selon sa religion déclarée, on paye des impôts à l’église, à la synagogue, au temple… » => c’est pareil en Suisse.
Je suis très pour privatiser la religion : chacun ses dogmes, ça relève de la sphère privée donc du privé (et si possible, no dogme, thanks).
@sev Merci pour l’info, je pensais que c’était une spécialité Allemande. (Je veux dire les impots…)