Mon retour à Berlin, en 2005, c’est fait avec le train de nuit. C’était super, on ne dormait pas trop mais on faisait des rencontres et je n’oublierai jamais le café Jacobs ou Tchibo que nous apportaient sur un plateau, les contrôleur de la Deutsche Bahn, qui parlaient berlinish. On le buvait debout dans le couloir, alors que le train glissait dans la plaine du Brandebourg, ou l’on devinait, dans les brumes matinales, des biches et des cerfs qui se figeaient à l’approche du lourd et lent convoi.