Je suis allé voir “Lost Words” l’installation de Chiharu Shiota à la Nikolaikirche, elle y a tissé un réseau de fils noirs dans lequel des pages de la Bible dans toutes les langues sont glissées. C’est un gigantesque cocon que l’on peut traverser. C’est à la fois fragile, immense et un peu inquiétant, mais ce dernier sentiment vient peut-être du fait que j’ai toujours du mal avec les livres écrits il y a très très très longtemps et qui sont supposés dire, aujourd’hui, aux gens comment ils doivent vivre et se comporter, qui sont les gentils et que faire avec ceux désignés étant comme les méchants. Mais que vous partagiez ce sentiment ou pas, c’est sans doute aussi une bonne raison d’y aller. Encore une fois les photos ne sont pas aussi puissantes que l’est l’œuvre originelle.
Chiharu Shiota, est né au Japon, elle a un studio dans le quartier de Prenzlauer Berg à Berlin. Son travail est consacré aux grands thèmes de l’humanité, et ses installations et performances mettent en lumière les thèmes du souvenir, du foyer, de la peur, de la naissance et de la mort. Son installation La clé dans la main, qu’elle a exposée dans le pavillon japonais à la Biennale de Venise en 2015, a rencontré un grand succès. Ses créations en forme de toile, à la fois écrasantes et fragiles, lui ont valu une reconnaissance internationale. (dossier de presse)
Dates, horaires et tarifs : Chiharu Shiota présente Lost Words à la Nikolaikirche