Un ghostwriter est, ce qu’avec l’élégance du gallinacée on appelle en Français, un nègre, celui qui écrit dans l’ombre d’un autre, celui qui prête sa plume et son talent à un homme politique analphabète, une star du X anale et bête, un présentateur TV inculte ou un footballeur. J’en connais quelques uns, pas des pipoles, des auteurs qui ghostwritent, et je comprends leur frustration, d’autant que par contrat ils ne sont pas censés dire pour qui ils écrivent.
Dans les pages jaunes de Kreuzberg, on trouve une rubrique Ghostwriter, ce qui montre qu’ici on dit ce qu’on fait, maintenant ce serait marrant de savoir pour qui.
A moins que Ghostwriter veuille dire Écrivain public tout comme en allemand Handy veut dire téléphone mobile.